Tant bien que mal

Une performance scénique qui nous emporte dans les dédales de toute vie de famille. On se reconnaît, on s’attendrit, on s’interroge et on sort grandi de ce spectacle détonnant.

Les Reimmors viennent de perdre l’un des leurs. Si l’annonce est brutale pour cette famille unie, les réactions diffèrent : le père se cache derrière ses sentiments pendant que la mère se cache derrière un drap… Les enfants, eux, font honneur au défunt faisant vibrer souvenirs, hommages sincères et blagues douteuses. Dans cet élan, les idées de Socrate, Natasha St-Pier et Damasio s’entrechoquent. Un hymne à la vie dans lequel le rire l’emporte toujours.
La comédienne Marie-Magdeleine fait vivre à elle seule toute une galerie de personnages truculents, accompagnée ici pour la première fois d’un musicien. Parce que « Le pire serait qu’on n’arrive ni à en rire, ni à en parler », elle remporte le pari d’offrir au public un récit performance sensible aussi bouleversant que drôle.